Diffusé du 3 au 14 décembre 2012.
Direction musicale : Laurence Cummings
Mise en scène : Deborah Warner
Le Messie (Messiah, HWV 56) est un Opéra de Georg Friedrich Haendel. Il a été composé en 1741. C’est plus précisément un Oratorio sacré faisant référence à l’ancien et le nouveau testament.
C’est un texte à orientation religieuse puisque il se réfère à la résurrection du Messie et à la rédemption qu’elle opère. L’œuvre écrite pour pâques est traditionnellement jouer durant le temps de l’Avent depuis la mort du compositeur. Elle est donc en parfaite adéquation avec cette période des lumières du 8 décembre à Lyon.
Malgré l’aspect sacré de l’œuvre, Haendel, dès la création de celle-ci à désiré l’intégrer dans une mouvance très théâtral, au moins du point de vue musical.
La représentation ce cette œuvre via une mise en scène très actuelle et populaire de Déborah Warner rend celle-ci d’autant plus dynamique.
L’œuvre est divisée en trois parties :
- Les prophéties de l’Incarnation du Christ, l’Annonciation et la Nativité.
- La Passion, la Résurrection et l’Ascension du Christ.
- Une réflexion sur le rôle rédempteur du Christ, la vie l’emportant définitivement sur la mort…
Nous ne rentrerons pas plus dans des détails techniques puisque simple amateur de belle musique.
De cette représentation, se dégage une plénitude particulière, une beauté des chœurs qui n’a rien à envier au Requiem de Verdi ou à certains opéras de Wagner.
On soulignera la qualité remarquable des Chœurs de l’opéra de Lyon alliée à une mise en scène mettant en valeur les hommes plus que les décors. Des « tableaux » toujours simple mais splendide. Une mise en avant des acteurs/chanteurs et de leur corps que cela soit dans les mouvements théâtrale ou dans la danse. Mouvement en parfaite adéquation avec les chœurs et la musique.
Ainsi, nous avons été surpris par une superbe précision dans la synchronisation des mouvements, chants et musiques qui permettent de réellement « rentrer » dans l’œuvre et de se sentir comme partie intégrante de la scène qui est sous nous yeux.Une sensation de partage, d’union probablement désiré à l’origine par Haendel.
Est-il utile de préciser les moments poignants de cet Oratorio ?
On citera la somptueuse Overture et sa montée en puissance jusqu’à l’envolé lyrique des violons et violoncelle qui accroche le spectateur à son siège dès le début de l’opéra. Un Comfort Ye, Every Valley digne de vivaldi ! On regrette presque que ces morceaux soit si court !
Les chœurs semblent s’être surpassé sur And he Shall Purify ou sur For Unto us a Child is Born.
L’Hallelujah et l’Amen de la fin de seconde et de troisième partie n’ont pas besoin d’être cité et son des conclusions parfaite …
Pour conclure , voici des liens Youtube assez bien enregistrés à défaut d’extraits de la représentation décrite dans le présent article :