THE STOOGES, Fun House

Attention ! Ça va chauffer…
S’il y a encore parmi vous quelques alchimistes téméraires en quête d’une éventuelle pierre philosophale rock, un conseil : allez vite voir du côté d’Ann Arbor (Michigan) en 1970, vous ne pourrez pas louper l’aciérie démoniaque contenue dans ce deuxième album des Stooges.

THE VELVET UNDERGROUND, White Light/White Heat

Lou Reed, dit « Loulou » : tout dans sa vie semble le destiner à devenir le poète-guitariste cynique et provocateur que nous connaissons. Victime dans son enfance d’une condition banale d’Américain moyen banlieusard qu’il abhorre, juif de surcroît, il est à 17 ans rendu à moitié cinglé par vingt-quatre séances d’électrochocs imposées par ses parents et destinées à « guérir » son homosexualité.

CAPTAIN BEEFHEART & HIS MAGIC BAND, Safe As Milk

Si Don Van Vliet vivait reclus dans le désert californien et se consacrait exclusivement à la peinture, ce n’était pas sans avoir laissé derrière lui une empreinte retentissante dans le monde de la musique. Il fut en effet une époque durant laquelle le capitaine et sa troupe magique s’en donnaient à cœur joie dans des explorations musicales toujours plus délirantes.

INTERPOL, Antics

Le début des années 2000 aura été propice au renouveau du rock. Un rock brut, garage, mais aussi plein de romantisme ; un rock racé, mais bien souvent énergique. Les scènes londonienne et new-yorkaise furent fécondes en nouveaux talents. Outre-Atlantique, The Strokes montrent la voie.

PLACEBO, Sleeping With Ghosts

Sleeping With Ghosts est le quatrième album studio de Placebo. Pour cet opus, le groupe s’oriente vers un son plus électronique, en s’adjoignant notamment les services de Xavior Roide (quel doux prénom !) pour les claviers et les effets. Certains diront qu’avec ce disque Placebo a perdu son âme et son originalité. Il est vrai que le groupe devient alors plus commercial, mais on ne peut dénigrer les qualités certaines de cette oeuvre.