NIGHTWISH, Oceanborn

INT.Oceanborn

NIGHTWISH
Oceanborn
1998
Finlande
Symphonic power metal

01. Stargazers
02. Gethsemane
03. Devil & The Deep Dark Ocean
04. Sacrament Of Wilderness
05. Passion And The Opera
06. Swanheart
07. Moondance
08. The Riddler
09. The Pharaoh Sails To Orion
10. Walking In The Air

Nightwish s’est formé en 1996 à Kitee (Carélie du Nord). Le groupe est composé à ses débuts de trois membres : Tarja Turunen, Emppu Vuorinen et Tuomas Holopainen. Il sort son premier album en 1997 (Angels Fall First). On sent alors dans cet opus des influences folk et deux titres sont écrits en finnois. L’année suivante paraît donc Oceanborn. La guitare acoustique disparaît et tout est chanté en anglais. Cet album permet aux Finlandais de toucher un large public et de les consacrer leaders de la scène metal symphonique (les autres formations d’importance du genre sont alors Within Temptation ou Tristania). Nightwish devient un phénomène dans son pays natal et un peu partout ailleurs. Pour l’anecdote, une série de cartes de crédit à l’effigie du combo a été sortie en Finlande ! Oceanborn a été enregistré entre août et octobre 1998 et a été produit par Tero Kinnunen. Le line-up comprend : Tarja (chant), Emppu (guitare), Sami (basse), Jukka (et son bandana de pirate !) (batterie), Tuomas (claviers) et des musiciens invités (jouant de la flûte, du violoncelle, du violon et de l’alto). Tarja est le symbole du groupe. Son style de cantatrice gothique fait mouche et a beaucoup contribué au succès planétaire de Nightwish. Malheureusement, en 2005, elle se fait virer à l’unanimité par les autres membres du groupe. Oceanborn est un très bon album. Passons sur son horrible pochette (on dirait un dépliant raëlien !) et oublions « Devil & The Deep Dark Ocean » et « The Pharaoh Sails To Orion ». Ces titres se veulent lamentablement menaçants (« grosse voix » démoniaque, tubular bells, cris de sorcières sur « Devil & The Deep Dark Ocean », motifs arabisants en mode mineur et introduction au clavier façon film d’horreur sur « The Pharaoh Sails To Orion »). On notera l’instrumental (si l’on ne compte pas les « hei! ») « Moondance », un titre aux accents folkloriques entraînants, ainsi que les émouvantes ballades « Swanheart » et « Walking In The Air ». Tarja impose son timbre de diva, se permettant de nombreuses vocalises dont certaines rappellent clairement La Flûte Enchantée (« Passion And The Opera »). Les orchestrations symphoniques sont bien maîtrisées par Tuomas, virant parfois dans l’épique (« Stargazers » et « Walking In The Air ») et bien souvent dans le kitsch ! Il joue même un solo de synthétiseur sur « Sacrament Of Wilderness ». L’utilisation du piano, que l’on entend régulièrement, est aussi tout à fait judicieuse. Ce qui est remarquable également est la guitare électrique virevoltante d’Emppu, véritable lutin débordant d’énergie (ce qui se confirme sur scène). Il est solide dans son rôle et n’hésite pas à montrer sa virtuosité. Oceanborn, en tant que disque de power metal, contient des morceaux au rythme enlevé. La batterie s’emballe sur « Devil & The Deep Dark Ocean », « Passion And The Opera », « Moondance » et « The Pharaoh Sails To Orion ». Le dernier titre de l’album est une reprise de la chanson composée par Howard Blake pour The Snowman (merveilleux film d’animation sorti en 1982, introduit par David Bowie, moulé dans un chandail blanc !). Charmante comptine qui clôture joliment cet opus aux ambiances variées, qui reste une référence incontournable du metal symphonique des années 1990.

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